Nick Cassavetes revient avec le très énervé God is a Bullet
Nikolaj Coster-Waldau, Jamie Foxx et Maika Monroe affrontent une secte impitoyable dans le trailer intense de God is a Bullet.
Resté, assez inévitablement, dans l’ombre de ses fameux géniteurs John Cassavetes et Gena Rowlands, Nick Cassavetes a pourtant réussi à se construire une carrière honorable devant et derrière la caméra. En tant que réalisateur, il s’est notamment fait remarquer avec des polars mélodramatiques (John Q, Alpha Dog), des mélodrames tout courts (N’oublie jamais, She’s so lovely), avant de tâter de la comédie pantouflarde (Triple alliance). Rien en tout cas qui laisse présager ce retour en 2023 avec God is a Bullet, un thriller plus noir que noir qu’il avait pourtant en tête depuis plus de quinze ans, où il dirige un casting plus que solide avec l’appui des producteurs de Prisoners of the Ghostland et Synchronic !
Vengeance, kidnapping et séances de tatouages
Adapté du livre éponyme de Boston Teran, God is a Bullet suit la tragique odyssée d’un détective (Nikolaj Coster-Waldau, qui semble habité comme rarement), dont la femme est assassinée et la fille enlevée par une secte underground tatouée et ultra-violente. Notre héros décide d’infiltrer ce cercle de fanatiques avec l’une de ses survivantes (Maika Monroe, méconnaissable) et l’aide d’un homme mystérieux, le « Ferryman » (Jamie Foxx, lui aussi métamorphosé). Il va tenter de sauver sa fille des griffes du leader de cette secte (Karl Glusman) qui n’hésite pas à sacrifier des enfants… Avec un sujet pareil, l’humour n’aura pas beaucoup sa place dans God is a Bullet. Inspiré de faits réels, le film, qui dépassera les 2h30 de métrage, s’est dévoilé dans un trailer certes familier, mais qui multiplie les scènes et les plans intenses, baignant dans une forme de mysticisme redneck cradingue. Une mise en forme qui semble transcender un script pourtant classique sur le papier. God is a Bullet sortira dans les salles américaines le 23 juin prochain avant une distribution vidéo le 11 juillet. Pas de date, pour l’instant, pour la France.