Trailer de Coma, ou quand le cinéma russe fait son Inception
Grosse production venue de Russie, Coma dévoile les images spectaculaires d’un monde imaginaire qui évoque Doctor Strange et Inception. Bande-annonce !
Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, le cinéma russe s’est entiché depuis bientôt une quinzaine d’années de cinéma populaire à gros budget. Pensés avant tout pour le public local et éventuellement asiatique, ces blockbusters slaves ont petit à petit commencé à traverser les frontières de notre beau pays, en passant presque exclusivement par la case DTV : d’Attraction à Salyut-7 en passant par The Duelist ou les récents Frontier et Balkan Line, les exemples ne manquent pas. Coma (ou Koma si vous voulez rester fidèle à la langue de Tolstoï) sera-t-il un jour distribué chez nous en VOD ou Blu-ray ? Rien n’est moins sûr. Mais le dernier trailer (sans sous-titres pour l’instant) de ce film au carrefour de la science-fiction et de la fantasy se donne beaucoup de mal pour nous impressionner et exciter notre imaginaire, et il y parvient plutôt bien.
La matrice est comateuse
Réalisé par Nikita Argunov, un spécialiste des effets visuels ayant œuvré sur Titanium et Guardians, Coma se déroule dans un monde imaginaire où est plongé, après un terrible accident, un jeune architecte. Le « coma », donc, est un univers fragmenté, où les règles de la physique sont niées et où les paysages sont formés des bribes de mémoires de toutes les personnes qui l’habitent. Une sorte de « matrice » neuronale à taille réelle donc, peuplée qui plus est de créatures malfaisantes et visqueuses, dont notre héros doit s’extirper pour retrouver le monde réel.
« Coma déploie dans sa bande-annonce des tonnes de cascades et scènes d’action jouant avec l’inversion de gravité et les décors fragmentés, comme dans un jeu vidéo de plate-forme en surchauffe. «
Si ce rapide pitch vous évoque pêle-mêle des classiques de la SF hollywoodienne comme Matrix ou Inception, ou les mondes parallèles imbriqués de Doctor Strange, c’est normal. Le réalisateur ne fait pas mystère des références qui ont inspiré ce Coma déployant dans sa bande-annonce des tonnes de cascades et scènes d’action jouant avec l’inversion de gravité et les décors fragmentés, comme dans un jeu vidéo de plate-forme en surchauffe. Ambitieux, le projet l’est assez pour avoir été repoussé pendant deux ans : le film a été tourné en 2017, et sa sortie a été plusieurs fois repoussée, nous l’imaginons pour perfectionner les effets spéciaux qui constituent l’attrait premier de ce type de production. Coma sortira sur les écrans russes en novembre 2019, et, qui sait, peut-être dès 2020 chez nous. Patience, camarades !
