6 Underground : Michael Bay fait son (grand) show sur petit écran
C’est le cadeau de Noël bruyant de Netflix : Ryan Reynolds et l’équipe de 6 Underground vont tout faire exploser devant la caméra de Michael Bay. Bande-annonce !
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, c’est sur petit écran, et non en Imax Dolby Atmos 4DX programmé pour nous faire vibrer le colon, que le prochain méfait de Michael Bay va débouler le 13 décembre prochain. Les vacances de Noël débuteront en fanfare pour Netflix, qui a investi 150 millions de dollars (son plus gros budget, à égalité sans doute avec The Irishman) dans 6 Underground, un film d’action basé sur un script des scénaristes de Deadpool et Zombieland. Qui dit gros budget, dit star : et avec le « Twitter favorite » Ryan Reynolds, qui partage l’affiche avec Mélanie Laurent et Dave Franco, le réalisateur des Transfomers 1 à 5 (seigneur), tient une vedette populaire par excellence !
Mission explosions
Tourné dans un relatif secret en Italie, aux Émirats Arabes Unis et en Californie, 6 Underground a ceci de rafraîchissant qu’il n’est basé sur une aucune franchise ou licence préexistante. Mais à regarder la spectaculaire (et ce mot prend, soyons honnêtes, tout son sens quand on parle de Michael Bay) bande-annonce révélée ce 13 décembre, c’est tout comme. Il y a du Mission : Impossible, du Bad Boys et pas mal de Fast And Furious dans cette improbable histoire de milliardaires ayant décidé de feindre leur propre mort pour former une escouade secrète chargée d’éliminer des criminels intouchables. Une excuse, plus qu’un script, parfaite pour le plus putassier des entertainers hollywoodiens, qui peut filmer à nouveau des bolides de luxe fusant au cœur de capitales européennes ou de déserts orientaux, faire exploser des yachts ou des gratte-ciels futuristes, et bien sûr cadrer en contre-plongée sans retenue des croupions de top models qui se baladent mitrailleuse à la main.
« 6 Underground ne sortira a priori même pas dans un circuit limité d’écrans. »
Ce sera sans doute idiot, et très divertissant suivant le plaisir qu’on prend à ce type de blockbuster. Sauf que là, pas besoin de seau de pop-corn et de pass illimité : 6 Underground, contrairement par exemple au Scorsese qui doit voir la lumière des salles obscures pour être qualifiable aux Oscars, ne sortira a priori même pas dans un circuit limité d’écrans. Et plus encore que pour le maestro new-yorkais, voir Michael Bay (qui reviendra dès son prochain film, Black 5, chez Sony) lâcher les chevaux dans une production réservée au home cinema a quelque chose de presque déstabilisent…