Que voir sur Netflix en novembre 2021 ?
De Ryan Reynolds à Halle Berry, du western au studio Ghibli, Netflix aligne un programme cinq étoiles en novembre. Suivez le guide !
Alors que Netflix continue de susciter la controverse chez les distributeurs hexagonaux en annonçant la tenue d’un festival itinérant en décembre, pour promouvoir et faire voir ses productions les plus prestigieuses sur grand écran, le mois de novembre s’annonce lui plutôt riche sur la plateforme. En attendant de savoir si vous êtes chaud pour les découvrir en salles (il faut bien varier les plaisirs non ?), voici notre sélection de long-métrages inédits prévus dans les semaines à venir. Bonnes séances !
3 novembre : The Harder they fall
Casting en or massif et volonté de renverser les codes du western classique, The Harder they fall s’avance avec des arguments alléchants pour ouvrir le bal. Réalisé par Jeyme « The Bullits » Samuel, cette cavalcade dans l’Ouest des gangs de hors-la-loi aligne une distribution afro-américaine qui nous donne déjà envie sur le papier d’oublier son intrigue a priori convenue et une abondance d’effets de style modernes un peu tapageurs. Pour plus d’infos, rendez-vous dans notre preview !
10 novembre : Clair-Obscur
Avec son format académique carré et son noir&blanc fièrement mis en avant, Clair-Obscur (alias Passing en VO) est un titre qui dénote immédiatement dans le catalogue de Netflix. Premier long-métrage réalisé par l’actrice Rebecca Hall, Clair-Obscur conte l’amitié complexe entre deux femmes noires (Ruth Negga et Tessa Thompson) qui peuvent se faire passer pour blanches dans l’Amérique des années 20. Une histoire d’identité, d’appartenance, d’oppression, déjà plébiscitée dans plusieurs festivals.
12 novembre : Red Notice
Sortez les popcorns et mettez votre cerveau sur pause : Netflix a sorti la planche à billets pour rassembler à l’écran trois des plus grosses vedettes de Hollywood (Ryan Reynolds, Dwayne Johnson, Gal Gadot) et les laisser faire ce qu’ils font mieux (des cascades, des bons mots et des high kick en robe du soir) dans un blockbuster à 150 patates. Red Notice n’annonce rien de bien frais dans le monde du divertissement ensoleillé, où le script est devenu si secondaire, mais que faire d’autre qu’être curieux face à la force de frappe médiatique d’un trio aussi inédit que bankable ?
18 novembre : Aya et la sorcière
Prévu pour une sortie sur grand écran, Aya et la sorcière, tout simplement le dernier-né des studios Ghibli, a finalement été revendu pour son exploitation française à Netflix. Pourquoi ce revirement ? Sans doute la réputation de ce film d’animation de Goro Miyazaki, qui délaisse le dessin traditionnel pour les images de synthèse datées, n’a pas joué en sa faveur. Esthétiquement déroutant, Aya et la sorcière est une histoire enfantine qui attise forcément la curiosité, mais moins que l’espéré retour du père Hayao, toujours au travail sur sa planche… à l’ancienne.
24 novembre : Bruised
On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Alors que ses derniers rôles marquants remontent à quelques années, l’actrice Halle Berry est passée derrière la caméra pour se mettre en scène en combattante de MMA en disgrâce retrouvant le chemin du ring et l’enfant qu’elle avait abandonné, dans le drame sportif Bruised. Un genre connu et une ambiance de combats underground qui ne l’est pas moins, mais c’est l’assurance de voir la comédienne à nouveau briller en tête d’affiche.
Et aussi :
Les inédits Tick Tick… Boom !, Our Ladies, We couldn’t become adults, 7 prisonniers, Robin Robin, Love Hard, Zero to Hero, Les lois de la frontière, Green Snake, ainsi que Creed, Creed II, The Guilty, The Art of Self-Defense, Skyscraper, Superfly, Carbone, Vue sur mer, Holmes & Watson…