Michelle Monaghan protège son fils assoiffé de sang dans Blood
Le futur film d’ouverture du festival de Gérardmer marque le retour du réalisateur Brad Anderson, dans une histoire d’enfant contaminé. Trailer !
Remarqué au début de sa carrière avec, presque coup sur coup, la sortie de deux thrillers psychologiques flirtant avec l’horreur, Session 9 et The Machinist, le cinéaste Brad Anderson est pour ainsi dire rentré dans le rang par la suite. Quelques séries B peu mémorables (même si The Call avec Halle Berry a été un petit succès), une flopée d’épisodes de séries TV (de The Wire à Boardwalk Empire en passant par Fringe, Rubicon ou The Killing, le bonhomme n’a pas chômé) … Dernièrement, le réalisateur est passé par la case Netflix avec l’honnête film à twist La Fracture, avec Sam Worthington, puis silence radar jusqu’à ce Blood qui attend de sortir sur nos écrans depuis son tournage en 2020, en plein Covid, au Canada.
Quand le remède est pire que le mal…
Prévu pour faire l’ouverture du festival du film fantastique de Gérardmer le 25 janvier, en même temps que sa sortie limitée en salles et en VOD aux USA, Blood conte la désagrégation d’une famille suite après leur installation dans la ferme familiale. Jess (Michelle Monaghan, dernièrement à l’affiche de Nanny et Black Site) est impuissante face à la morsure canine subie par son fils Owen. Le chien de la famille s’était aventuré auprès d’un arbre étrange à la lisière de la forêt toute proche. Infecté par la blessure, Owen est dans une situation critique jusqu’à ce qu’un remède tout bête, mais un poil tâchant le remette sur pied. Jess est prête à tout pour que son fils se rétablisse, mais ce nouveau régime à base de globules rouges n’est pas sans conséquence… Les ingrédients pour un bon petit suspense horrifique, également fréquenté par Skeet Ulrich, semblent être réunis dans ce bien-nommé Blood, comme le démontre une bande-annonce que l’on vous conseille amicalement de quitter à mi-parcours, vu qu’elle raconte un peu tout le film – comme souvent, malheureusement.