Daisy Ridley affronte des zombies dans le trailer de We Bury the Dead

L’éternelle Rey de la trilogie Star Wars part en Tasmanie avec We Bury the Dead, un drame horrifique du réalisateur de Final Hours.

Depuis que le rideau est tombé sur la dernière trilogie Star Wars, qui a mis sa carrière sur orbite de façon stratosphérique, Daisy Ridley n’a pas chômé. Avec deux à trois tournages par an, l’actrice britannique a pu capitaliser sur le rôle de Rey, qui l’a révélé dans le monde entier. Mais le succès, jusqu’à présent, n’est pas vraiment au rendez-vous. Tout le monde a déjà plus ou moins oublié le bien-nommé Chaos Walking (sorti chez nous en DVD), le polar La fille du roi des marais (sur Prime Video) ou même, malgré ses qualités, le biopic aquatique Face à la mer (sur Disney+). En attendant de retrouver, peut-être, la franchise spatiale la plus adorée de l’univers, Ridley continue donc d’enchaîner les projets, souvent en tête d’affiche. Alors qu’on attend des nouvelles de Cleaner, énième copie de Die Hard dans un immeuble où elle joue une laveuse de vitres (mais si), la bande-annonce de We Bury the Dead, production australienne de 2024, vient de débarquer. Le genre peut faire peur (il s’agit d’un film de zombies, et franchement, vous n’en avez pas marre des zombies ?), mais le traitement qu’a choisi de lui appliquer le réalisateur Zak Hilditch (Final Hours, 1922) peut faire la différence.

Dans We Bury the Dead, Daisy Ridley incarne une femme partie rejoindre en Tasmanie une unité de secouristes, chargée de comptabiliser et d’enterrer les victimes d’une expérience scientifique (et militaire, on l’imagine) qui a très mal tourné. Mais notre héroïne a un objectif chevillé son corps : elle est désespérément en quête de son mari, qui fait partie – ou non – de ces victimes. Lesquelles ont, malheureusement pour son équipe, une fâcheuse tendance à revenir à la vie dans de grands craquements d’os… On le voit, si le contexte de We Bury the Dead est relativement classique, le film semble se démarquer dans un genre surfréquenté par sa volonté de traiter le thème de l’impossible deuil, tout en offrant des échos troublants (et forcément un peu volontaires) à la pandémie de Covid. Les premières critiques semblent en tout cas séduites par le ton crépusculaire, façon The last of us, et la photo soignée du long-métrage, caractéristiques du travail de Hilditch jusque-là. Et la bande-annonce s’avère assez efficace pour nous promettre un film stressant, étonnamment spectaculaire et ponctué d’images choc originales. We Bury the Dead n’a pas encore de date de sortie en France.