Démence et fantômes cohabitent dans le flippant trailer de Relic
Film fantastique révélé à Sundance, Relic se dévoile dans une bande-annonce inquiétante, qui ne pourra qu’attiser la curiosité des fans d’Hérédité ou The Badadook.
Rien ne nous met autant l’eau à bouche à Born to Watch que de voir débarquer des films d’angoisse de qualité. Et après une première moitié d’année 2020 assez avare dans le genre, l’actualité nous sourit à nouveau : preuve en est l’américano-australien Relic (à ne pas confondre avec le film de gloumoute de Peter Hyams des années 90), production IFC Films repérée et accueillie positivement par la presse anglo-saxonne en début d’année au festival de Sundance. Premier long-métrage de Natalie Erika James, Relic pourrait bien lui garantir une carrière semblable à sa compatriote Jennifer Kent, réalisatrice de The Babadook.
Angoisse familiale
Comme les meilleures productions surnaturelles, Relic se repose pour générer ses frissons sur un sujet bien réel : la démence. Tous les indices suggèrent qu’Edna (Robyn Nevin, Top of the lake), octogénaire veuve demeurant dans une maison familiale décatie, en est atteinte. C’est la conclusion à laquelle parviennent sa fille Kay (la toujours impeccable Emily Mortimer) et petite-fille Sam (Bella Heathcote, The Neon Demon). Seulement, entre ses disparitions nocturnes d’Edna et les phénomènes étranges qui parcourent la maison, rien ne dit que le problème se situe uniquement dans la tête de la matriarche…
Avec son ambiance délétère, son décor familial, l’accent mis sur la suggestion via la mise en parallèle entre le surnaturel et une forme de folie bien plus terre-à-terre, Relic a de forts airs d’Hérédité bis, à tel point qu’on n’aurait pas été surpris de voir le film sortir de l’écurie A24. Le film, porté par un casting féminin de qualité, semble en tout cas planer assez haut au-dessus de la moyenne du genre. IFC Films prévoit, confinement oblige, de sortir le film aux USA uniquement dans les drive-in, avant de le proposer sur les plateformes VOD le 10 juillet. Nul doute que Relic fera rapidement parler de lui chez nous dans la foulée.