Jason Statham reprend du service dans le trailer bourrin de Shelter

Infatigable, Jason Statham démarrera sa saison 2026 de films d’action avec Shelter, où il doit cette fois protéger une jeune femme. Bande-annonce !

Personne n’en voudra à Jason Statham de faire à l’écran, encore et encore, ce qu’il sait faire le mieux : serrer les mâchoires et éliminer de manière plus ou moins inventive les innombrables inconscients qui lui cherchent des noises. Cela a beaucoup été dit, et avec Shelter, pas de raison de crier à la révolution : Statham est un genre à lui tout seul, en tout cas à ce niveau de production. Avec une autre star à son bord, Shelter aurait peut-être le look d’un DTV de bas étage comme il pleut chaque semaine au rayon VOD. Mais comme l’ont prouvé The Beekeeper et dans une bien moindre mesure, A Working Man, le « Stat’ » a un public fidèle, et cela justifie que son nouveau film bénéficie d’un budget décent et de l’expérience, derrière la caméra, d’un autre habitué du genre : Ric Roman Waugh.

L’ancien cascadeur s’est fait un nom en tant que cinéaste en emballant les modestes mais réussis Felon (un film de prison avec le regretté Val Kilmer) et Shot Caller (un autre film de prison, avec Nikolaj Coster-Waldau). Depuis, Waugh est monté en grade, en devenant notamment le réalisateur attitré de ce bon vieux Gerard Butler, avec La Chute du Président, Greenland, Kandahar et bientôt Greenland : Migration. Avec Shelter, il accroche une nouvelle grande figure à son palmarès : Statham n’y jouera pas cette fois un apiculteur au lourd passé d’agent spécial… mais un ermite au lourd passé d’agent spécial, retiré sur une île au large de l’Ecosse. Mason, c’est son nom, doit pourtant sortir de sa retraite quand il recueille une jeune femme échouée après une tempête (Bodhi Rae Breathnach, révélée dans Hamnet) et que l’agence qui l’a formé façon Jason Bourne, dirigée par Naomi Ackie (Mickey 17) et Bill Nighy (si si !) lance ses barbouzes à sa poursuite. La suite, comme le révèle le (trop) généreux trailer, ce sera un festival de mitraillages et de clés de bras, mâtiné d’un zeste de coups de tête, administré par une vedette qui n’a manifestement pas l’intention de lever le pied à part pour dégommer de l’homme de main.

Shelter sortant en janvier 2026 aux USA (pas de date française pour l’instant), on reverra ensuite Jason Statham dans The Beekeeper 2, le Mutiny de Jean-François Richet, le nouveau Guy Ritchie, Viva la Madness, et l’inévitable Fast X : part 2. Pas mal pour un presque sexagénaire !