Les ours en peluche sont une mine d’or dans The Beanie Bubble
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C’est une mode qui n’est a priori pas près de s’éteindre dans le cinéma américain : raconter le dessous (si possible controversé ou dramatique) des entreprises ou produits à succès. Généralement, c’est pour célébrer à la fois l’esprit entrepreneurial américain – ce rêve vendu y compris par Hollywood du « self made-man » qui peut changer le monde et devenir riche grâce à une idée de génie – et se régaler dans le même temps de la chute morale, légale ou financière de ces mêmes chefs d’entreprise, souvent trahis par leur propre ego. Prenant inévitablement pour modèle The Social Network, ces business movies se sont succédé récemment, de Blackberry à Air en passant par Flamin’ Hot (sur la création d’un parfum spécial de Doritos !) et, sur AppleTV+, la série WeCrashed (sur la start-up WeWork) et Tetris. Apple, pas la dernière des entreprises à succès passée par la moulinette hollywoodienne (hello Steve Jobs), se frotte à nouveau au genre cet été avec The Beanie Bubble, qui nous ramène dans les années 90, quand les USA étaient devenus dingues d’oursons fluo à collectionner, les « Beanies ».
Des jouets à partager, mais pas trop
Adapté bien évidemment d’un livre journalistique sur l’histoire de l’entreprise, écrit par Zac Bissonnette, The Beanie Bubble prend pour héros Ty Warner (Zach Galifiniakis, absolument méconnaissable), un marchand de jouets qui touche le jackpot en peaufinant un concept d’ours en peluche colorés avec des colliers en forme de cœur. Comme les Pokemon, les familles américaines les veulent toutes, et le chef d’entreprise croule bientôt sous les dollars, au point d’oublier qu’il partage la paternité de cette idée avec sa collaboratrice Robbie (Elizabeth Banks). Bien qu’il nous parle donc de jouets futiles paradoxalement source d’une grosse fortune – et donc d’excès de plus en plus graphiques, à la Le Loup de Wall Street -, The Beanie Bubble tient un discours universel sur les travers de l’industrie capitaliste, mais sur un ton relativement léger. Sarah Snook (Succession) est également au casting de cette comédie co-réalisée par le chanteur de OK Go – ça vaut le coup de le signaler -, prévue sur AppleTV+ le 21 juillet !