Orlando Bloom souffre pour la boxe dans L’ultime round

par | 21 novembre 2025 | Cinéphagie, My trailer is rich

Amaigri et émacié, Orlando Bloom joue dans L’ultime round un boxeur au bord du gouffre. Sortie le 12 décembre sur Paramount+ !

Jusqu’où un sportif de haut niveau peut-il aller pour connaître la gloire, ou la connaître à nouveau ? Cette thématique, aussi vieille que le cinéma, connaît un certain succès auprès des scénaristes et réalisateurs, comme en témoigne le récent Him (G.O.A.T. en VF), produit par Jordan Peele et que l’on verra en mars prochain en DVD. Comme, également, L’ultime round, alias The Cut en VO, situé non pas dans l’univers du football américain universitaire, mais, comme son titre VF l’indique, dans celui ô combien cinématographique de la boxe et mettant en scène un Orlando Bloom transfiguré.

Régime sec en 12 rounds

Orlando Bloom souffre pour la boxe dans L’ultime round

Réalisé par Sean Ellis, l’inégal, mais talentueux auteur de Metro Manila, Anthropoid ou plus récemment Eight for silver / The Cursed, L’ultime round suit le parcours, entre rédemption et chemin de croix, d’un boxeur anonyme – littéralement – joué par Orlando Bloom, qui décide de sortir de sa retraite pour devenir enfin un champion. Les défaites, les galères, les blessures ont beau l’avoir marqué, il veut remporter un titre en changeant de catégorie de poids : un choix qui l’oblige à subir un régime exténuant à Las Vegas, sous la supervision d’un entraîneur borné et pas très amical, Boz (John Turturro) et sous le regard éploré de sa compagne assistant à sa descente aux enfers, Caitlin (Caitríona Balfe, l’héroïne d’Outlander)…

Présenté au festival de Toronto et destiné en France à la plateforme Paramount+, où il sortira le 12 décembre, L’ultime round a tous les atours d’un drame classique, mais prenant, sur les sacrifices nécessaires, et peut-être dérisoires, pour réaliser ses rêves dans le monde impitoyable du sport. Il semble surtout valoir le détour pour la performance d’Orlando Bloom, qui dit avoir perdu 23 kilos pour les besoins du rôle. Entre The Cut, le récent Deep Cover et de prochains tournages avec David Michod et Werner Herzog, l’acteur australien semble enchaîner en ce moment les projets intéressants, dignes d’une star de son calibre. À voir maintenant si cet Ultime Round peut rivaliser avec les classiques du cinéma consacrés au noble art…