Voyage spatial mouvementé dans le trailer du Passager n°4
Toni Collette et Anna Kendrick embarquent pour un voyage sur Mars risqué dans Le Passager n°4, attendu sur Netflix. Bande-annonce !
Le musicien et réalisateur Joe Penna a réussi une belle entrée en matière dans le monde du cinéma en 2019, quand est sorti sur les écrans son premier long-métrage Arctic. Sélectionné pour la Caméra d’Or à Cannes, ce survival frigorifiant avec un Mads Mikkelsen tentant de s’extirper de l’enfer blanc a immédiatement marqué les esprits. Pour son deuxième film, Penna est resté en territoire familier, puisqu’il sera question de survie également, mais dans une toute autre immensité impitoyable : l’espace. Le Passager n°4 (alias Stowaway en VO) suit le voyage mouvementé vers Mars d’un équipage scientifique de trois astronautes, composé d’un biologiste (Daniel Dae Kim, en rupture d’enquêtes à Hawaï), d’un médecin (Anna Kendrick) et d’un commandant de bord (Toni Collette). Leur plan de vol de plusieurs années est sérieusement bouleversé après la découverte dans le vaisseau d’un passager clandestin (« stowaway »), incarné par Shamier Anderson (Wynonna Earp). Comment un intrus peut-il embarquer sur un vol spatial à plusieurs centaines de millions de dollars ? Mystère, mystère. En attendant, l’équipage va devoir composer avec une perte d’oxygène qui peut signer leur arrêt de mort collectif. Des décisions cruciales et difficiles doivent être prises…
Tension intersidérale
Tourné en studio en Allemagne en 2019, Le Passager n°4 fait partie de ces productions de plus en plus nombreuses qui auraient connu un destin différent si le Covid n’avait pas interféré avec leurs plans. Racheté fin 2020 par Netflix, le film de Penna sortira finalement directement sur la plate-forme le 22 avril prochain. Si elle ne présage un film renversant esthétiquement, ou même original thématiquement (à ce stade, c’est surtout le pédigrée du casting et l’identité du réalisateur qui nous fait saliver), la bande-annonce du Passager n°4 promet quelques moments de haute tension dans le vide intersidéral, et devrait sans peine éclipser de nos mémoires le souvenir du mollasson Minuit dans l’univers de George Clooney.