David Harbour joue les gentils fantômes dans We Have A Ghost
Le réalisateur de Freaky Chris Landon revient au genre avec une comédie familiale made in Netflix, We Have A Ghost. Bande-annonce !
Après avoir roulé sa bosse en tant que second rôle à Hollywood, David Harbour connaît à 47 ans une popularité presque inespérée, grâce au succès de la série Stranger Things. Depuis qu’il incarne le shérif d’Hawkins, l’acteur a pu endosser le rôle de Hellboy, intégrer l’univers Marvel dans Black Widow (et bientôt Thunderbolts) et même jouer le Père Noël dans le slasher Violent Night. Il ne lui manquait qu’un rôle plus familial dans le lot : c’est désormais chose faite via Netflix, évidemment, avec la comédie fantastique We have a ghost, écrite et réalisée par Christopher Landon, spécialiste des films de genre high concept depuis les amusants Happy Birth Dead et Freaky avec Vince Vaughn.
La vedette de l’au-delà
Adapté d’une nouvelle nommée Ernest, We have a ghost raconte les conséquences de la rencontre entre Kevin (Jahi Winston), jeune ado débrouillard et Ernest (Harbour), une entité surnaturelle qu’il parvient à filmer sur son téléphone pour la montrer à son père (Anthony Mackie). Plutôt que d’être effrayé, celui-ci y voit une opportunité de devenir célèbre en créant une chaîne YouTube, ce qui marche au-delà de ses espérances. Cependant Ernest, comme tout bon fantôme, cherche, lui, à faire la lumière sur les circonstances de sa mort et va partir avec Kevin sur les traces de son passé…
Une comédie à base d’ectoplasmes qui ne s’appelle pas Ghostbusters ce n’est pas si fréquent, mais c’est souvent réjouissant (rappelons-nous Fantômes contre fantômes ou Ghost Graduation). Landon a-t-il bien révisé ses classiques pour sortir son film du ronron des comédies très télévisuelles que nous sert habituellement Netflix ? Le look de Harbour, cartoonesque et très jacksonien dans l’esprit (mais sans le côté menaçant, forcément), est en tout cas amusant et la bande-annonce, qui en révèle trop, mais vous connaissez la musique, révèle quelques gags visuels bien sentis. De quoi espérer un bon divertissement à partir du 24 février !