Julia Roberts en pleine apocalypse dans Le Monde après nous
Cyberattaques et paranoïa sont au programme du nouveau film de Sam Esmail (Mr. Robot), Le Monde après nous. Bande-annonce !
Ce n’était qu’une question de temps avant que le scénariste, producteur et réalisateur américain Sam Esmail s’essaie au long-métrage. Son nom vous est peut-être étranger, mais Esmail est devenu (très) populaire pour avoir créé la série Mr. Robot avec Rami Malek. Un show parfois brillant et visuellement unique, qui a propulsé le cinéaste new-yorkais sur le devant de la scène. C’est sur Netflix qu’Esmail vient faire du cinéma, après avoir enchaîné avec les plus confidentielles Homecoming et The Resort (qu’il scénarise). Le monde après nous, ou Leave the world behind en VO, s’annonce lui aussi très branché numérique et parano générale – et prend la suite de Don’t look up et White Noise dans la catégorie des films « prestige » netflixiens qui terminent l’année en nous causant fin du monde.
Tensions et fin du monde
L’apocalypse (ou tout du moins, une forme d’apocalypse) se déroule dans Le monde après nous de manière insidieuse, du point de vue de quelques personnages seulement. Elle fait déraper le week-end rêvé de Julia Roberts et Ethan Hawke, partis s’évader dans une villa luxueuse en location avec leurs enfants. Le soleil brille, mais le wi-fi est en berne. Et une nuit, les propriétaires des lieux, Mahershala Ali et Myha’la Herrold (Bodies Bodies Bodies) reviennent à la maison, apeurés par des événements à base de cyberattaque et de catastrophes naturelles. Alors que le monde part en vrille, la cohabitation entre les deux familles produit son lot de tensions… Tensions qui se manifestent dans la bande-annonce par une méfiance mutuelle teintée de préjugés raciaux, des fuites en voiture risquées et un voisinage plus du tout commode (Kevin Bacon en mode redneck est de la partie). Une ambiance familière et un casting quatre étoiles, donc, pour un film qui réserve, nous l’espérons, son lot de surprises. Le monde après nous est adapté par Esmail lui-même du roman du même nom de Rumaan Alam, et produit, comme Rustin, par le couple Obama via leur société Higher Ground Productions. Rendez-vous sur Netflix le 8 décembre !