10 films d’horreur à dévorer pour Halloween sur Netflix
Mois d’octobre oblige, c’est le moment de préparer vos soirées frissons avec cette sélection horrifique spécial Netflix !
Prolifique et international, le catalogue « horreur-épouvante » de Netflix n’est pas souvent reconnu en revanche pour la qualité incontestable de ses productions, qu’il s’agisse de films « Originals » ou d’acquisitions. Sans verser dans le même type d’accumulation de fonds de tiroir qu’Amazon Prime Video, le streamer présente une offre pour le moins inégale qui réussit toutefois à contenter les abonnés au moment d’Halloween. L’occasion est toutefois trop belle pour ne pas faire le point sur les meilleurs titres du genre disponibles, qui s’ajoutent à notre premier top 10 horrifique réalisé en 2018 sur le même thème. Slasher, horreur, film de zombies ou de fantômes, il y en aura – comme toujours – pour tous les goûts si vous aimez agripper votre accoudoir au cœur de la nuit !
Les Ordres du Mal
Préquelle du petit succès horrifique de Paco Plaza Veronica, Les ordres du mal change de format et de style pour lever le voile sur le passé de la sœur aveugle Narcisa, confrontée à son arrivée au couvent à des visions angoissantes et un mystère tragique. Classique mais visuellement somptueux, ce film de fantômes porté par la captivante Aria Bedmar est une nouvelle réussite pour le co-créateur des [REC].
The Old Ways
Sorti sans bruit à l’été 2021 sur la plateforme, The Old Ways constitue pourtant une bonne surprise dans le genre ô combien pantouflard et peu surprenant du film de possession. Direction ici le Mexique dans un trou perdu au fond de la jungle, où une journaliste est retenue de force dans le but d’être exorcisée par ses geôliers. Mais qui dit vrai dans ce huis clos fantastique et qui est la victime ? Une série B à découvrir !
Personne ne sort d’ici vivant
Drôle de film que cette production sortie en 2021 sur Netflix. Avec son titre rentre-dedans, Personne ne sort d’ici vivant annonce la couleur, celle d’un récit de maison hantée, enfin une pension délabrée de sans-papiers à Cleveland, dans laquelle échoue une immigrante malchanceuse. Avec ses spectres creepy, ses tenanciers glauques et sa créature indescriptible, ce titre flippant vaut mieux que sa réputation.
Scream Girl
Si vous suivez avec attention l’actualité de Born to Watch, vous saurez que nous sommes fans depuis sa sortie de cet énergique et très amusant slasher méta qu’est Scream Girl (Final Girls en VO), qui fait passer la proverbiale bande de teenagers de l’autre côté de l’écran, dans une série Z des années 80 qu’ils doivent rejouer en boucle. C’est aussi fun à découvrir qu’à lire !
L’abîme de l’enfer
Il ne paie pas de mine, ce film d’horreur polonais des auteurs de Nobody sleeps in the woods tonight. Décor austère, photo monochrome, L’abîme de l’enfer plonge dans les tréfonds d’un sanatorium décrépi tenu par des moines patibulaires, où l’on mange (très) mal et où les exorcismes sentent l’arnaque. L’ambiance poisseuse, satanique, prend jusqu’à un final renversant qui plairait à Alex de la Iglesia.
His House
Angoisse du déracinement culturel, fantômes du passé et ségrégation sociale s’entrechoquent dans l’efficace et étouffant film fantastique His House, qui suit le parcours traumatisant d’une famille de réfugiés africains s’installant dans une maison sinistre dans la banlieue londonienne. Des phénomènes surnaturels viennent entraver leur difficile reconstruction… Mais n’en disons pas plus !
The Perfection
Dans le paysage des films de genre produits et distribués exclusivement par Netflix, The Perfection détonne quelque peu. Ce thriller à twists sur un duel fatal entre deux violoncellistes rivales, verse sans prévenir (enfin, sauf si vous regardez la bande-annonce d’abord) dans l’horreur grand-guignolesque et sadique, avec un sens du théâtral qui fait souvent mouche.
Fear 1994
Première partie d’une trilogie de slashers nostalgiques revisitant docilement plusieurs décennies de classiques (toujours les mêmes : Scream, Vendredi 13, Halloween…), Fear 1994 est aussi le meilleur des trois. Parce qu’il n’est pas enseveli dans son encombrante mythologie à la Stephen King, que les meurtres débourrent et que la bande-son made in 90 (logique) donne une vraie patate à l’ensemble.
Killer Game
Au-dessus de la moyenne du genre niveau mise en scène et interprétation, Killer Game (ou There’s someone inside your house en VO) exploite un canevas classique de slasher brutal pour aborder sans prévenir les thèmes du cyberharcèlement, de la lutte des classes et de l’inclusion sociale. Le rythme est inégal, mais ça reste très solide.
#Alive
Avez-vous vous aussi imaginé, en 2020, ce qui serait arrivé si des zombies avaient envahi nos rues en plein confinement ? Cette idée, #Alive la matérialise avec une dose généreuse d’énergie et d’idées branques. Centré sur un glandeur patenté forcé de jouer la survie une fois cloîtré son appartement assiégé avec une aide inattendue, ce film coréen est un divertissement particulièrement évocateur et attachant.