Adam Sandler est perdu dans l’espace dans Spaceman
L’acteur star de Netflix s’essaie à la SF existentielle avec Spaceman, odyssée en apesanteur et en solitaire – ou presque. Bande-annonce !
Sacré Adam Sandler. Juste au moment où on pensait que l’inarrêtable comédien américain en avait – à nouveau – fini avec les rôles sérieux, après trois divertissements made in Netflix en 2023 (Murder Mistery 2, You are so not invited to my Bat Mitzvah et le film d’animation Leo), le voilà qui enfile la combinaison de cosmonautes pour Spaceman, toujours pour le compte de Netflix. Une œuvre très éloignée de sa précédente incursion dans l’univers de la science-fiction Pixels, et même éloignée de son registre habituel. Car si l’acteur a montré ces dernières années, avec Uncut Gems et Le haut du panier, qu’il possédait encore des ressources sous-exploitées en matière de « rôles sérieux », cette adaptation du roman à succès de Jaroslav Kalfar Spaceman of Bohemia est un trip qui repose intégralement ou presque sur ses épaules.
Dans l’espace, personne ne vous entend tripper
Adam Sandler joue ici Jakub, le premier astronaute tchèque envoyé seul pour six mois dans une mission de recherche aux confins du système solaire. Isolé et laissé à lui-même, Jakub commence à penser que le mariage qu’il a laissé derrière lui avec Lenka (Carey Mulligan) sera peut-être fini quand il reviendra. Obsédé par cette idée, il découvre dans son vaisseau une créature arachnoïde extraterrestre, Hanuš (dont la voix est assurée par Paul Dano), un « explorateur » qui pourrait bien l’aider à retrouver un sens à sa vie. Également interprété par Kunal Nayyar (The Big Bang Theory), Lena Olin et Isabella Rossellini, Spaceman dévoile dans sa bande-annonce un univers spatial aussi poétique et déroutant que cryptique. Lenka et Hanuš sont-ils des projections de l’esprit à la dérive de Jakub, déconnecté des siens et vu en train de débarquer sur une planète ressemblant à la nôtre ? Les hallucinations et échappées psychédéliques semblent en tout cas être au programme de ce long-métrage réalisé par Johan Renck (Chernobyl), qui évoque tantôt Solaris ou Gravity. Décollage prévu en France le 1er mars sur Netflix, bien sûr !