PIFFF 2018 : le fantastique envahit à nouveau Paris !
Le PIFFF revient pour sa 8e année au Max Linder et a dévoilé un programme dédié au film de genre éclectique et surprenant. Suivez le guide !
Huitième édition, déjà, pour le festival du film fantastique de Paris, chaleureusement appelé le PIFFF, qui a trouvé depuis plusieurs années son refuge idéal dans la grande salle unique du Max Linder. L’événement incontournable de la fin de l’année pour les amateurs de cinéma de genre (et c’est une étiquette de plus en plus large) se tiendra du 4 au 9 décembre prochain, et l’intégralité de la programmation est désormais connue.
Démarrage en force
La veille de sa sortie nationale au cinéma, Assassination Nation fera donc l’ouverture du 8ePIFFF, et son ton rentre-dedans devrait assurer une bonne entame de festival pour tous les impatients. Dès ce premier jour, les spectateurs pourront découvrir l’un des phénomènes zombiesques du moment, Ne coupez pas !, petite production débrouillarde venue du Japon qui débute avec un plan-séquence de plus de 30 minutes.
Le festival s’ouvrira ensuite à la compétition officielle, avec pour partie des titres que nous avons déjà pu croiser plus tôt dans l’année (les très bof Piercing et Girls with balls, le surprenant The Unthinkable), et d’autres qui s’avèrent déjà très attendus : Achoura – en première mondiale -, Tous les dieux du ciel, Terrified (dont la bande-annonce est déjà bien stressante) ou encoreFreaks avec Emile Hirsch, de retour au PIFFF après l’excellent Autopsy of Jane Doe.
Éclectisme assumé
Hors-compétition, le PIFFF 2018 fait aussi dans l’éclectisme, puisqu’on y croisera des yakuzas (The Blood of Wolves), une robe maudite (In Fabric), un super-héros insensible à la douleur (The man who feels no pain, donc) ou encore des black-métalleux norvégiens dans un biopic musical bien plus glauque que la moyenne (Lords of Chaos). Tout ceci sans compter l’avant-première, en guise de clôture, du déjanté Sorry to bother you, qui bénéficiera bien d’une sortie au cinéma en 2019.
Que dire encore sur le festin filmique concocté par Cyril Despontin et son équipe, cette « matière vivante qui épouse nos (vos) préoccupations et obsessions » ? Que les traditionnelles séances cultes permettront à d’heureux spectateurs de revoir enfin dans de bonnes conditions le chef d’œuvre Vorace de la regrettée Antonia Bird, que le dernier rejeton de la franchise Puppet Master (récemment sorti en VOD sur Outbuster) fera office de séance de minuit ensanglantée, que les invités seront nombreux et que la compétition courts-métrages sera toujours de la partie le week-end pour les plus accros !
Pour toutes les infos sur la programmation de cette 13e édition et le calendrier des projections, rendez-vous sur www.pifff.fr.