Le jeu culte Loups-Garous prend vie dans le trailer du film Netflix
Adaptation du célèbre jeu de société, Loups-Garous projette Jean Reno et Franck Dubosc dans une comédie très inspirée par Jumanji. Bande-annonce !
Même si vous n’y avez jamais joué (il faut dire qu’à moins d’être d’une dizaine de participants, il n’y a pas grand intérêt à tenter une partie), vous avez forcément entendu parler du jeu de société Les loups-garous de Thiercelieux, édité en indépendant par ses créateurs Philippe des Pallières et Hervé Marly en 2001, et devenu un phénomène ludique, avec 7 millions d’exemplaires vendus. Représentant emblématique des jeux à rôle caché, Loups-garous (pour faire court) est une affaire d’ambiance, puisqu’il s’agit pour un groupe de joueurs de débusquer tous les loups-garous qui dévorent chaque nuit les villageois de Thiercelieux, avant qu’il ne reste plus un seul humain. Et tout cela avec des cartes, des pouvoirs spécifiques (la petite fille, la sorcière, et bien d’autres personnages dans les différentes extensions créées ces dernières années), une bonne dose de bluff et de mauvaise foi. Un jeu ultra-convivial et populaire, dont le concept tient de l’évidence : malgré tout, apprendre que le nouvel éditeur Asmodée et Netflix souhaitaient en tirer une adaptation très officielle, simplement titrée Loups-Garous, avait quelque chose d’étonnant. Au vu des premières images de ce film français, tourné en 2023 dans le plus grand secret en République Tchèque avec près d’un millier de figurants, on comprend mieux les intentions de la plateforme et de la société de jeux.
Des lycanthropes pour toute la famille
Les premières images du film de François Uzan (réalisateur sur la série Netflix En place ! et scénariste sur Lupin), qui montrent dans les rôles principaux Franck Dubosc, Jean Reno, Suzanne Clément et un trio d’enfants, dévoilent ainsi le concept de ce Loups-Garous cinématographique : c’est tout simplement un repompage de la franchise Jumanji, le casting se lançant dans une partie du jeu à travers un grimoire / plateau magique qui reprend les symboles du jeu, et les propulse littéralement au cœur du village médiéval de Thiercelieux, en proie à des attaques nocturnes de lycanthropes. Comme des poisson hors de l’eau, adultes et enfants vont devoir percer les mystères de la bourgade et – on l’espère – affronter quelques bêtes velues cachées sous l’apparence d’innocents villageois. Une aventure en costumes donc, mais clairement orientée vers la comédie familiale – la présence de Reno et Dubosc en tête d’affiche étant en soi une note d’intention.
Uzan, qui se proclame fan absolu du jeu et de ses différentes déclinaisons, semble pourtant vouloir livrer avec Loups-Garous un long-métrage éloigné de l’ambiance malgré tout assez tendue du jeu original – où il s’agit tout de même d’éliminer à chaque tour des joueurs, de manière souvent brutale et injuste. Le budget se voit à l’écran, et le nom suffira à faire parler du résultat, attendu pour octobre 2024 sur la plateforme. Malgré tout, si vous souhaitez vraiment savoir à quoi peut ressembler une adaptation (un peu) fidèle, jetez plutôt un œil sur l’américain Loups-Garous de Josh Ruben, un vrai whodunit en lieu clos pour le coup, qui adaptait le jeu vidéo Ubisoft… lui-même tiré de Thiercelieux. Un concept universel, on vous dit !