Le trailer de Kill rejoue The Raid… mais dans un train !

par | 16 juin 2024 | Cinéphagie, My trailer is rich

Le cinéma indien se met lui aussi au film d’action ultra-brutal avec Kill, condensé de baston dans un train aux mains de truands. Bande-annonce !

Vous connaissiez déjà Piège à grande vitesse, Le Transperceneige, ou Dernier Train pour Busan ? Préparez-vous à embarquer dans un voyage ferroviaire encore plus remuant avec Kill, dernière petite sensation en date venue de Bollywood, repartie du festival de Toronto avec un prix du public. Le titre du film de Nikhil Nagesh Bhat est déjà tout un programme ! Et au vu de ce que révèlent les bande-annonces qui s’accumulent avant la sortie du film aux USA et en Angleterre en juillet (via le distributeur Lionsgate, déjà derrière… la saga John Wick), le réalisateur ne ment pas sur la marchandise. Pas de chansons au programme ici ni d’exubérance joviale, sauf à considérer que les bruits de coudes brisés et de nuques cassées ne soient une douce mélodie pour vos oreilles…

Baffes fatales à grande vitesse

Le trailer de Kill rejoue The Raid… mais dans un train !

L’histoire est relativement bête, même si elle s’inspire d’un véritable phénomène d’attaques de trains dans la région de New Delhi : le vétéran des forces spéciales Amrit (le nouveau-venu Lakshya) déclare sa flamme lors d’un voyage en train à sa chère Tulika, mais horreur, il apprend que celle-ci est déjà promise à un mariage arrangé – une coutume très répandue en Inde. Pendant que les amoureux roucoulent et qu’Amrit fait sa demande en mariage, un gang armé de machettes et couteaux a toutefois embarqué dans le train et terrorise les passagers. Confronté à l’horreur, Amrit décide avec un ami et compagnon d’armes de se rebeller contre ces truands sans pitié – qui n’ont pas idée du niveau de brutalité de la machine à tuer qu’ils ont réveillé.

Donc, oui, Kill est bien un titre adapté pour ce qui ressemble à une version indienne de The Raid, mais avec beaucoup moins d’espace pour se tourner ! Le décor de wagons-lits et de cabines étroites est la principale originalité d’un divertissement qui ne fait pas de prisonniers et dont la violence graphique semble trancher avec le tout-venant de la production locale, pourtant pas avare en films de gros bras monolithiques adeptes des tatanes homériques. La presse anglo-saxonne ne tarit en tout cas pas d’éloges sur ce Kill qui reste en attente d’une date de sortie française.