Shadowz dévoile son marathon de films d’horreur pour Halloween

par | 21 septembre 2023 | Cinéphagie, La sélection

Shadowz dévoile son marathon de films d’horreur pour Halloween

Prêts à hurler pendant 31 jours ? Le spécialiste du film de genre Shadowz va rassasier les fans en octobre, avec de multiples inédits et pépites.

Ce n’est une surprise pour personne, mais pour les plateformes de streaming spécialisées dans les films de genre, et plus encore dans les films d’horreur et d’angoisse, comme Shudder aux USA ou Shadowz en France la période d’Halloween c’est un peu comme Noël chez un marchand de jouets : une date entourée en rouge sur le calendrier. Shadowz, donc, l’autoproclamé leader du « screaming » en illimité, a concocté cette année encore un programme fastueux pour le mois d’octobre. 31 jours, 31 films, et un cocktail désormais familier d’inédits, de classiques et de pépites méconnues, histoire de rassasier tous ses abonnés jusqu’au fatidique jour des morts.

Si tout le calendrier de l’Avent, pardon, de l’Horreur, n’est pas encore précisé, la bande-annonce livrée par l’équipe du site en a dévoilé le programme, et il y en a pour tous les goûts. La plupart des longs-métrages sont bien entendu connus de nos services ou sortis récemment en salles, comme Viral, Veronica, Relic, Holy Shit !, Sissy, The Sadness, Ghost Stories, Thanatamorphose, Junk Head, Winnie the Pooh, les excellents The Vigil, The Medium et The Jane Doe Identity, l’inséparable duo Maniac / Vigilante, l’archivu Insidious, les cultes L’emmurée vivante, Le venin de la peur, Wake in Fright, La planète des vampires et La longue nuit de l’exorcisme… Et puis il y a, bien sûr, les exclusivités, que Shadowz va distiller au fil du mois.

Le found footage bouge encore

La première chose qui frappe, c’est la récurrence des titres utilisant le style – désormais éculé – du found footage, dont la plateforme semble raffoler. Après tout, Deadstream fait partie des films les plus regardés sur Shadowz, la saga V/H/S n’est pas morte et le « genre » a enfanté de dizaines et de dizaines de productions underground , il est donc tentant de piocher dans le tas. Pour les adeptes et amateurs, vous avez donc rendez-vous avec Deadware, The lost footage of Leah Sullivan, Horror in the high desert 2 : Minerva (suite d’un titre déjà visible sur la plateforme), In a stranger’s house et le plus attendu d’entre eux, le survival The Outwaters, qui se traîne une réputation de bande insoutenable surtout dans son dernier quart (filmé on l’imagine de travers et dans le noir, mais ne nous emballons pas).

Good boy !

Avec son pitch génial, sa durée ramassée et la réputation que le film accumule de festival en festival, Good Boy a tout de la bonne pioche SVOD ! Dans ce film norvégien un peu (voire très) tordu, une jeune femme fait la rencontre d’un homme sur une appli et passe une première nuit réussie avec le bel inconnu, avant de faire la connaissance le lendemain matin de son chien… qui est très clairement un homme dans un costume d’animal. Ambiance !

Malum

Depuis qu’il a percé sur la scène internationale au début des années 2010 avec son adaptation de Clive Barker Dread, puis son rétro Cassadaga, Anthony DiBlasi s’est fait un trou dans le film d’horreur graphique et Malum n’échappe pas à la règle. Malum est une sorte d’auto-remake de son propre Last Shift, et raconte la terrible nuit d’une policière sans expérience faisant sa garde dans un commissariat dépeuplé et qui doit faire face à une secte meurtrière…

The Harbinger

Autre cineaste férocement indépendant et attaché au genre horrifique, Andy Mitton s’est fait connaître en 2010 avec Yellowbrickroad, et reste sans doute connu des abonnés Shadowz pour son languissant The witch in the window. Mitton reste dans le genre de l’épouvante avec The Harbinger, l’histoire d’une jeune femme qui accepte d’aider une amie assaillie dans ses cauchemars par une créature masquée, avant d’y être confrontée elle aussi…

Mother May I ?

Un peu de drame perturbant pour finir, si vous le voulez bien, avec Mother May I ? Comme Good Boy, ce film indé détonne dès l’annonce de son pitch : la fiancée d’Emmett commence à se comporter comme sa mère récemment décédée, ce qui fait remonter à la surface certains traumatismes. Thérapie ou possession ? Le mystère demeure dans le trailer de ce film mettant en vedette Kyle Gallner (Scream, Smile) et Holland Roden (Teen Wolf, Escape Game 2).