Taron Egerton doit sauver son aéroport dans le thriller Carry On
Le réalisateur Jaume Collet-Serra revient au film à suspense pour les fêtes avec Carry On, thriller dans un aéroport sous tension. Trailer !
Pendant un temps il a semblé qu’on avait perdu Jaume Collet-Serra. Le cinéaste américain d’origine espagnole a fait son trou en quinze ans dans l’industrie hollywoodienne après des débuts réussis dans l’horreur, avec Esther et La Maison de Cire. Artisan solide manifestement influencé par Hitchcock et Brian de Palma, Collet-Serra a trouvé un temps sa muse avec Liam Neeson, star de quatre longs-métrages, dont les très ludiques Non-Stop et The Passenger. Des histoires de complot, de whodunit et de maître chanteur cantonnés dans des lieux uniques (un avion, un train), où le scénario passe au second plan derrière les effets de manche et le sens du tempo du metteur en scène. Du bon divertissement, donc, et un sous-genre auquel l’ami Jaume a décidé de revenir cet hiver, avec la production Netflix Carry On. Un thriller situé là encore dans un lieu clos (un aéroport en Louisiane), avec un méchant invisible et omniscient. Un retour aux sources, après une passe de deux désastreuse avec Dwayne Johnson (Jungle Cruise et Black Adam, hé oui, c’est lui le coupable) où le cinéaste semblait s’être complètement effacé.
Objectif soute !
La bande-annonce de Carry On ne perd pas de temps à nous présenter les deux protagonistes principaux : un « mystérieux voyageur » (qui a la voix de Jason Bateman) s’apprête à mettre un sinistre plan à exécution la veille de Noël, quand il s’incruste, via une oreillette, dans la vie d’Ethan Kopek (Taron Egerton, Tetris, Rocketman), un agent de la sécurité aérienne. Le voyageur menace Ethan de tuer tous ceux qu’il aime s’il ne laisse pas passer entre les mailles du filet une valise dangereuse en voie d’embarquement sur le prochain vol. L’agent va devoir trouver des ressources pour empêcher le pire tout en découvrant l’identité de son bourreau du soir… Une histoire comme celle de Carry On est plus que familière : des innocents soumis à un chantage téléphonique, le cinéma en regorge, ne serait-ce que dans le bien nommé Phone Game. Et le décor aéroportuaire aux couleurs de Noël évoque autant Shane Black qu’un 58 Minutes pour vivre. Ce film Netflix ne respire donc pas l’originalité, mais on compte du coup d’autant plus sur Collet-Serra et ses effets de style voyants (la bande-annonce y va déjà franco avec ses dutch angles, et ses textes et SMS incrustés dans des images en mouvement) pour dynamiser le tout et nous venger des thrillers anonymes et patauds qui encombrent souvent la plateforme. Embarquement le 13 décembre !