Tom Hanks parcourt l’apocalypse avec son robot dans le trailer de Finch
Un chien, un robot parlant et Tom Hanks sont les stars de Finch, grosse production SF attendue le 5 novembre sur AppleTV+. Bande-annonce !
Nous le soulignions déjà dans notre critique de L’extraordinaire Mr Rogers, mais il devient difficile de suivre la carrière de Tom Hanks si l’on ne suit pas l’actualité des inédits vidéo. Outre l’oubliable arlésienne Un hologramme pour le roi et l’excellent drame sur le présentateur télé M. Rogers, les deux derniers films de la star américaine, le western de Paul Greengrass La Mission et le film de guerre maritime Greyhound, ont tous été privés de grand écran, une première dans la carrière de l’acteur oscarisé. Devinez quoi ? Son nouveau projet ne sera également pas visible en salles. Dans le cas de Finch, cette absence est une nouvelle fois la conséquence du le Covid : il s’agit d’une production Amblin qui devait être distribuée par Universal, lequel a revendu le long-métrage, comme Greyhound à la plateforme SVOD AppleTV+, généralement plus friande de séries maison luxueuses – comme See, The Morning Show ou Fondation.
Jamais sans mon chien
Deuxième long-métrage de Miguel Sapochnik, auteur de Repo Men mais surtout connu pour avoir dirigé les plus grandes batailles épisodiques de Game of Thrones, Finch (ex-BIOS), basé sur un scénario d’Ivor Powell et Craig Luck, se présente comme une grande aventure post-apocalyptique au look et à l’univers familier. Dans un futur asséché et ensablé où plus rien ou presque ne subsiste de nos sociétés, Tom Hanks, un inventeur solitaire accompagné de son chien, qui entreprend de construire un robot, « Jeff » (vocalisé par Caleb Landry Jones), chargé de protéger son compagnon canin des dangers qui les entourent. Le trio va bientôt entreprendre un voyage périlleux vers l’Ouest, à la recherche de possibles survivants… Comme on le voit dans la bande-annonce spectaculaire qu’Apple vient de révéler, Finch a tout du spectacle attachant mais conventionnel, le périple et les interactions de Finch rappelant autant Je suis une légende que les récents Minuit dans l’univers et Love & Monsters ou même les Sans un bruit. La fin du monde à l’américaine est une affaire entendue, mais le simple fait de voir l’impeccable mister Hanks en tête d’affiche d’un genre où il s’aventure rarement suffit à nous donner envie de replonger encore une fois dans le chaos, dès le 5 novembre prochain.