Un monstre venu de l’espace rôde dans le trailer de Sputnik
Un cosmonaute revient d’une mission spatiale avec un invité mystère dans Sputnik. Une production russe léchée qui promet une grosse dose de frissons. Bande-annonce !
Vouloir explorer l’espace et repousser les limites de notre monde connu, c’est bien, mais, nous le savons au moins depuis Alien, l’inconnu n’est pas toujours synonyme de bonnes surprises une fois là-haut. Sans surprise donc, le cosmonaute Konstantin Sergeyevich (et pas astronaute, vu qu’il est russe) revient d’une mission dans l’espace après avoir survécu à un accident bizarre, ce n’est pas juste une histoire de boulons mal vissés dans sa capsule. Comme le récent et sous-estimé Life : Origine inconnue, Sputnik, premier long-métrage d’Egor Abramenko remarqué au Festival de Sitges, est un film d’horreur spatial qui, à la manière du par contre bien mauvais Intrusion avec Johnny Depp, a la particularité de se dérouler pour une bonne partie sur Terre.
Angoisse kolossale
Comme le dévoile sa stressante et très réussie bande-annonce, le véritable héros du film est une femme médecin, Tatiana, chargée par les militaires russes de statuer sur le cas de Konstantin alors que celui-ci est confiné dans une base secrète. L’armée en a la preuve : quelque chose a pris possession du cosmonaute et se manifeste la nuit de manière brutale. Les militaires, qui ont dû prendre des leçons à la Weyland Company, voudraient bien s’emparer de cette « arme », tandis que Tatiana, elle, aimerait surtout sauver la vie du pauvre spaceman.
Avec son action se déroulant dans les années 80, sa montée progressive dans l’horreur permettant de garder dans l’ombre son monstre vedette (ne vous inquiétez pas, la bande-annonce prend soin de le dévoiler en partie) et sa photo ultra léchée, Sputnik, à l’instar de l’ambitieux Coma, a tout pour se faire remarquer au milieu d’une production de films de genre russes souvent interchangeables. IFC Midnight offre en tout cas au long-métrage une sortie dans quelques salles (ou drive-in ?) et en VOD le 14 août aux USA. En France, les droits du film semblent avoir été acquis par Kinovista, qui a récemment distribué les tout aussi spatiaux Prospect et Aniara. Patience, donc…