La bande-annonce de Kraken révèle un monstre caché dans les fjords

Il n’y a pas que des Trolls en Scandinavie ! Kraken prédit l’arrivée du monstre mythique au fond des fjords norvégiens. Trailer !

On va finir par croire que le calme apparent des magnifiques fjords de Norvège est un leurre. Après l’épique The Wave, qui imaginait un improbable, mais dévastateur raz-de-marée dans ces paysages idylliques, c’est une menace encore plus inattendue qui s’apprête à déferler au cinéma avec Kraken. Le monstre mythique de la littérature moyenâgeuse locale avait déjà fait quelques apparitions remarquées et destructrices dans la saga Pirates des Caraïbes et Le choc des Titans. Mais le film réalisé par Pål Øie (le très sympathique film catastrophe The Tunnel) a choisi une approche plus contemporaine et « réaliste » pour y incorporer sa créature-titre. Kraken se déroule en effet au cœur du Sognefjord, le plus profond lac de montagne de Norvège. Une biologiste marine, Johanne Berge est envoyée dans ce paradis nordique suite à des accidents mystérieux, dont l’un, qui implique des kayakistes en goguette, est teasé dans la bande-annonce.

Tout amateur du genre sait que l’enquête de notre héroïne mènera à une découverte colossale dans tous les sens du terme. Un gigantesque Kraken qui sommeillait peinard au fond du fjord aurait été réveillé par un système d’ondes spéciales utilisées par des producteurs de saumons industriel avides de profit. La cause écologiste est toujours aussi bien soutenue par le cinéma norvégien ! Mais plus qu’à des scènes engagées, c’est surtout à un grand spectacle plein de tentacules et de créatures gigantesques à la Godzilla que l’on s’attend. Et si le cinéma local a peu d’expérience en la matière en dehors des films de Roar Uthaug (The Wave justement, mais aussi les Troll sur Netflix), Kraken offre l’assurance d’un scénario un peu plus incarné et soigné que la plupart de ses congénères américains. Sorti à l’automne dans son pays, le film bénéficiera d’une diffusion outre-Atlantique via le distributeur Samuel Goldwyn, et on peut espérer qu’il fera de l’œil à un collègue français…

À signaler qu’un tentacule peut en cacher un autre, puisqu’un autre Kraken, russe celui-ci, et prenant pour décor principal un sous-marin nucléaire, est sorti peu de temps avant. Si la même créature figure au cœur de leur histoire, les deux réalisateurs assurent que le timing des deux projets n’est qu’une coïncidence. On peut donc dire que le monstre scandinave, ces temps-ci… a le vent en poulpe !