Netflix : 5 films à ne pas rater en novembre 2018

par | 2 novembre 2018

D’Orson Welles aux frères Coen, les grands noms se bousculent dans le programme cinéma de novembre prévu par Netflix. Découvrez notre sélection !

Après un mois d’octobre particulièrement pléthorique en films « Originals », Netflix calme un tantinet le jeu en novembre, en concentrant l’attention malgré tout sur une poignée de films-événement qui vont rythmer le mois. Le géant américain semble privilégier des sorties métronomiques le vendredi de chaque semaine, histoire d’offrir à ses abonnés au moins une production événementielle tous les week-ends. Les cinéphiles seront particulièrement choyés dans les jours à venir puisque c’est sur la plateforme qu’ils pourront découvrir, en exclusivité, les nouveaux films d’Orson Welles et des frères Coen. Ces derniers figurent bien évidemment en bonne place dans notre sélection des films à ne pas rater en novembre 2018 !

2 novembre : De l’autre côté du vent 

À l’heure où nous écrivons ces lignes, il est possible, 33 ans après la disparition de son réalisateur, et plus de quarante ans après la fin de son tournage, de découvrir le film inachevé d’Orson Welles De l’autre côté du vent. Que dire de plus ? Dévoilé à Venise, le premier vrai film de patrimoine produit par Netflix, qui a déboursé six millions de dollars pour permettre la restauration et le montage de centaines de bobines redécouvertes à Bagnolet, est un événement cinématographique de taille. Il s’accompagne d’un documentaire, Ils m’aimeront quand je serai mort, chroniquant le tournage du film et les quinze dernières années de la vie du génie maudit de Citizen Kane.

9 novembre : Outlaw King

C’est LE gros blockbuster de fin d’année financé par Netflix, et on peut raisonnablement espérer qu’il sera plus convaincant que Bright. Frère spirituel tardif de Braveheart, Outlaw King retrace la légende du roi d’Écosse Robert 1er durant la période où il combattit les troupes britanniques qui occupaient le royaume. Chris Pine incarne le leader historique et refait équipe pour l’occasion avec son réalisateur de Comancheria, l’excellent David McKenzie, qui aborde pour la première fois les rivages de l’épopée historique en costumes, dans un montage révisé et raccourci depuis sa présentation au Festival de Toronto.

16 novembre : La ballade de Buster Scruggs

Qui l’eut crû ? Avec Martin Scorsese, les frères Coen constituent sans aucun doute l’autre plus grande « prise » cinéphile de Netflix jusqu’à présent. Le duo a bien caché son jeu en présentant longtemps La Ballade de Buster Scruggs comme une série TV anthologique, avant de finalement livrer un western composé de six sketches, fréquentés par des visages familiers (Tim Blake Nelson dans le rôle-titre, notamment) et de nouveaux venus dans leurs univers (Liam Neeson, James Franco). Si on en juge par l’épatante bande-annonce, ce nouveau long-métrage des réalisateurs de True Grit devrait être une sacrée expérience de cinéma.

16 novembre : Cam 

Une belle réputation précède depuis plusieurs mois le thriller horrifique Cam, premier long-métrage américain de Daniel Goldhaber qui se déroule dans le milieu ô combien glauque et mystérieux des « Cam girls », ces filles spécialisées dans les showsérotiques par webcam interposée. L’une d’entre elles, Alice, voit sa popularité baisser après qu’un sosie d’elle-même lui ait piqué son audience, puis commence à envahir sa vie. Madeline Brewer, repérée dans La servante écarlate et Orange is the new black, s’empare de ce double rôle dans un titre encore plein de mystères, pour lequel Netflix n’a pas encore réalisé de bande-annonce. À défaut, voici la vidéo d’une des critiques réalisées après la présentation de Cam au Fantastic Fest.

22 novembre : Les chroniques de Noël 

Si vous êtes amateurs de productions familiales spécialement pensées pour les fêtes de Noël, Netflix semble avoir prévu comme chaque année un large stock de productions Originals, parmi lesquelles se distinguent ces Chroniques de Noël emballées par le réalisateur d’Angry Birds. Rien de bien nouveau ni excitant à l’horizon dans cette production Chris Colombus (qui avec ses Harry Potter et Maman j’ai raté l’avion ! affiche effectivement le pedigree idéal pour ce genre de titres) pleine de rennes volants et de gags inoffensifs, mais tout de même : le rôle de Santa est tenu par un Kurt Russell divinement barbu, et même si c’est une idée que l’on aurait pas eu volontairement, le costume a l’air de lui aller plutôt bien.