Netflix : 5 nouveautés à découvrir en septembre 2020

Défilé de stars et productions alléchantes s’enchaînent en ce mois de rentrée sur Netflix. D’Enola Holmes à Je veux juste en finir, découvrez notre sélection !

Grand bénéficiaire du contexte Covid, Netflix n’a pour autant pas l’intention de se reposer sur ses lauriers. Si le géant de la SVOD a décidé, dès le mois de mars, de faire l’impasse sur la saison des festivals, passage obligé avant des Oscars 2021 qui ont été repoussés au mois d’avril, elle prévoit d’aligner, comme en 2018 et 2019, une batterie de projets de prestige destinée à faire grand bruit. En attendant de pouvoir découvrir, entre autres, les nouveaux films de David Fincher, Ron Howard ou Ben Wheatley, la rentrée de septembre est déjà garnie en belles affiches. Alors que le programme en salles s’annonce encore plutôt chiche, surtout côté cinéma américain, Netflix va faire figure d’alternative incontournable… Suivez le guide !

Cela faisait bien longtemps qu’on attendait d’avoir des nouvelles au cinéma de Charlie Kaufman, prototype même de l’auteur névrosé et bourré de talent, qui s’était fait une réputation en or grâce à Dans la peau de John Malkovich et Eternal sunshine of the spotless mind. En retrait depuis la sortie de son film d’animation Anomalisa, le réalisateur et scénariste (et également écrivain) revient avec un long-métrage logiquement inclassable, Je veux juste en finir, adaptation de roman où Jessie Buckley (Wild Rose) joue une jeune femme embarquée dans un inquiétant premier repas avec les parents de son (futur ex) petit ami. Aux dire des premières critiques US, on tient là une vraie perle.

À force d’entendre parler de la séquelle de Dernier train pour Busan, Peninsula (repoussée à octobre dans nos salles), on en oublierait presque qu’un autre film de zombies à fait les gros titres en Corée du Sud cette année. L’un des premiers « gros » titres à sortir après le confinement au pays du matin calme, #Alive s’appuie sur un postulat familier (un jeune homme plein de ressources se retrouve coincé dans son immeuble en pleine épidémie zombiesque) pour imaginer une aventure stressante avec des pointes d’humour et de romance. Et le résultat s’annonce plutôt fun !

Avait-on besoin d’une séquelle au sympathique mais tout de même bien débilos The Babysitter, sorti il y a deux ans sur Netflix ? C’est la question qui nous taraude au vu de la bande-annonce de The Babysitter : Killer Queen, toujours emballé par ce m’as-tu-vu beaufisant de McG (Charlie et ses drôles de dames). Les scénaristes du premier opus et la star en herbe Samara Weaving ont quitté le navire et le film fait revenir tous ses acolytes trépassés auparavant… sous forme de fantômes agressifs ! À voir, donc, si ce Killer Queen inattendu déjoue nos inquiétudes.

Tom Holland, Robert Pattinson, Bill Skarsgard, Riley Keough, Jason Clarke, Haley Bennett… Le casting du Diable, tout le temps ressemble à un best of des acteurs en vogue à Hollywood. Normal, vu que cette adaptation du roman de Donald Ray Pollock se présente sous la forme d’un récit choral, situé dans une Amérique sudiste post-Seconde guerre mondiale. Violence atavique, fatalisme et fanatisme religieux se croisent dans cette ambitieuse épopée signée par Antonio Campos, qui s’était fait remarquer avec l’éprouvant Christine.

Production rachetée par Netflix pour une exploitation exclusivement en ligne, Enola Holmes est la petite surprise de dernière minute de la plate-forme : un Sherlock Holmes en culottes courtes et féminines, où l’enquête est narrée par la petite soeur du fameux détective. La populaire Milly Bobby Brown s’échappe de Stranger Things pour incarner l’intrépide héroïne, entourée par Henry Cavill (qui incarne Sherlock) et Helena Bonham Carter (qui joue leur mère), dans ce qui s’annonce comme une aventure surexcitée et tendance pour toute la famille.

Et aussi

Ingrid goes West, Welcome to sudden death, la nouvelle adaptation de The boys in the band, Cube, la saison 1 de Ratched, Max et les maximonstres, le film de super-héros allemand Les phénomènes, la saison 1 d’Away, Good Time, Les Proies, First Reformed…