Mélanie Laurent retient son souffle dans le trailer d’Oxygène

par | 11 mars 2021 | Cinéphagie, My trailer is rich

De retour aux affaires après l’enthousiasmant Crawl, Alexandre Aja s’apprête à livrer avec Oxygène un huis-clos futuriste stressant. Trailer !

Alexandre Aja est aujourd’hui le réalisateur français qui s’est bâti la plus intéressante carrière outre-Atlantique. Même si sa filmographie n’est pas un long fleuve tranquille (autant de succès que de demi-échecs et certains de ses projets les plus excitants, comme Cobra, n’ont jamais pu voir le jour), le réalisateur de Haute Tension a réussi à se distinguer de la masse des réalisateurs de films de genre, sans abandonner en route son identité et son envie d’explorer de nouveaux horizons. Oxygène, en cela, est une proposition intrigante et un pas de côté dans sa période américaine. Surfant sur le succès de son excellent film de croco Crawl (dont l’un des plus grands fans n’est autre que Tarantino), Aja s’est toutefois retrouvé, comme beaucoup de Français expatriés, coincé en France au début du confinement de 2020. Le moment rêvé, si l’on peut dire, pour mettre rapidement sur pied le projet d’Oxygène : un huis-clos total, qui ne peut qu’évoquer Buried, adapté d’un script dormant depuis quelques temps dans la Black List hollywoodienne.

Aja et ses producteurs se sont tournés vers Netflix pour financer et tourner en français et en quelques semaines ce thriller futuriste, tournant autour d’une promesse simple et propice au mystère : une femme (Mélanie Laurent) se réveille dans un caisson bardé d’écrans et de câbles, sans savoir qui elle est, ni pourquoi elle se trouve là. Sa réserve d’oxygène est en chute libre, elle doit donc rapidement comprendre les raisons de cet enfermement pour survivre… Ce pitch simplissime est résumé en quelques secondes dans le teaser bleuté du long-métrage, rythmé par le souffle court de l’actrice et ses regards paniqués. Faisons confiance au cinéaste pour insuffler de la personnalité et de l’ambition dans cet exercice de style métaphoriquement très adapté à notre époque confinée, au générique duquel se retrouvent aussi Mathieu Almaric et Malik Zidi. Rendez-vous en apnée le 12 mai !