L’année dernière, nous sommes revenus en longueur sur la sortie du premier volet des adaptations du Labyrinthe de James Dashner. Cette dystopie fantastique pour adolescents débute au cœur d’un immense labyrinthe (forcément), hanté par des créatures malfaisantes qui se pointent au soleil couchant. Des adolescents amnésiques et prisonniers des lieux y entretiennent une petite communauté exclusivement masculine, façon Sa majesté des mouches, jusqu’au jour où une fille (Kaya Scodelario, Southcliffe) est expédiée sur place pour des raisons mystérieuses. Comme ses compagnons, Thomas (Dylan O’Brien, Teen Wolf) ignore les raisons qui l’ont conduit dans ce lieu. Il rejoint un groupe de « coureurs » qui tentent, au péril de leurs vies, d’établir une cartographie du labyrinthe pour réussir à en sortir et faire la lumière sur leur captivité.

Thomas court toujours

Le labyrinthe, la terre brûlée : la terre du milieu

Comme l’indiquait l’agaçant épilogue du premier volet, l’adaptation cinématographique du second tome, La terre brûlée avec toujours Wes Ball aux manettes, sortira le 14 octobre prochain, avant un épisode final en 2017. Comme l’indique le trailer et le premier poster (spoiler alert !) les jeunes gens sont bien parvenus à sortir du labyrinthe. Ils se retrouvent sur la Terre Brûlée, un monde post-apocalyptique (oui, comme dans Mad Max Fury Road !) peuplé de personnes malades et psychopathes. Quasiment dans chaque plan, Aidan Gillen (qui a abandonné sa tenue du tenancier de bordels et maître es stratégie de Game of Thrones) fait office de guide dans ce nouveau monde, mais retient aussi Thomas et ses amis contre leurs gré dans une mystérieuse base secrète. Ensemble, ils vont devoir percer tous les secrets de leur détention pour pouvoir, ô surprise, s’échapper et enclencher l’inévitable acte final de leur épopée.

Tourné entièrement au Nouveau-Mexique, cet épisode central de la trilogie compte reprendre tous les gimmicks initiés dans le premier épisode, qui avait attiré tout de même 3 millions de spectateurs français en 2014 : les émois amoureux entre Teresa et Thomas, d’une part, et surtout cette volonté quasi obsessionnelle pour les héros de courir vers des portes qui se referment. Bref, le cocktail d’action et de romance qui a fait le succès du premier opus va être repris à la lettre pour le plus grand plaisir des fans, à une exception évidente près : comme le rappelle sa tagline, « le labyrinthe n’était qu’un début » – la question qui nous taraude devenant du coup : pourquoi continuer à appeler le film Le labyrinthe ? Ce deuxième opus, dépourvu de la prouesse numérique qu’était ce dédale architecturalement bluffant et narrativement ludique, parviendra-t-il à convaincre en s’aventurant sur des terrains déjà défrichés par les Hunger Games et Divergente ? Réponse à l’automne prochain.

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La bande-annonce

Crédits photos : © Twentieth Century Fox France