The Colony n’est pas le premier film post-apocalyptique nous promettant l’arrivée accélérée d’une nouvelle ère glaciaire. Le jour d’après est déjà passé par là, tout comme une bonne douzaine de téléfilms catastrophe sans le sou, généralement estampillés Sy Fy, et qui se content généralement d’habiller leurs acteurs avec des doudounes et de les planter devant des fonds verts pour créer l’illusion d’un monde tout blanc.

 

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Bien qu’il ne dispose pas d’un budget astronomique (16 petits millions de dollars), le  film de Jeff Renfroe (auteur d’un plutôt réac Civic Duty et monteur de l’excellent documentaire Anvil : the story of Anvil) a pourtant de l’ambition et des idées visuelles à revendre. Production canadienne dont le tournage s’est installée au nord de l’Ontario, dans une ancienne base de l’aérospatiale abandonnée, 600 mètres sous terre, The Colony nous plonge dans un futur où il caille tellement sévère que les rares chanceux n’étant pas morts de froid doivent se calfeutrer dans des refuges souterrains où d’autres maux (suroccupation, maladies, famine et autres joyeusetés) les attendent. Emmenée par Laurence Fishburne et Bill Paxton, une partie du groupe décide de répondre, les fous, à un appel de détresse venant de l’extérieur. De Predators à Aliens, nos deux gaillards ont pourtant accumulé de l’expérience, mais rien n’y fait, ils sortent dans le grand froid, et les ennuis commencent.

 

Même si son pitch, qui rappelle autant les blockbusters d’Emmerich qu’Alien, et son décor ne paient pas de mine, The Colony semble, au vu de son premier trailer, bénéficier d’une photo et d’effets spéciaux plutôt soignés. Sans compter le capital sympathie cumulé par les deux vétérans de la série B que sont Fishburne et Paxton, ce dernier ayant rappelé dans une interview que contre toute attente, les deux acteurs, qui ont percé au début des années 80, n’avaient jamais travaillé ensemble.

 

 

Le film n’a pour l’instant pas de date de sortie dans d’autre contrée que son pays natal, soit le 12 avril prochain. Il ne fait aucun doute, malgré tout, qu’on réentendra bientôt parler de cette planète gelée…