Quels films voir sur Canal+ en août 2024 ?

De Nicolas Cage à la série B argentine en passant par un détour chez Luis Tosar, le programme estival de Canal+ est plutôt fourni en inédits. Suivez le guide !

Ce n’est une surprise pour personne : il est difficile de causer cinéma à la maison cet été quand tout notre temps de cerveau disponible est mobilisé pour parler des JO de Paris. Et sur Canal+ la règle est aussi de mise : le 7^e art est un peu mis en sourdine au profit du sport, mais c’est l’événement qui veut ça et surtout, malgré tout, la chaîne réussit à glisser dans son programme quelques inédits dont nous avons voulu vous parler dans la sélection ci-dessous. Pour les allergiques aux podiums, les irréductibles cinéphages qui n’ont que faire des séances de bronzage sur le sable fin, les fans de cinéma hispanique et de Nicolas Cage (hé oui, encore lui), il y aura de quoi faire en ce mois d’août 2024 pour occuper ses soirées. Bonnes séances !

C’est peu dire que Nicolas Cage n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers. À peine est-il nommé aux Golden Globes pour Dream Scenario et décroche-t-il l’un de ses plus gros démarrages en salles avec Longlegs, que l’acteur est déjà l’affiche d’un autre film de genre, post-apocalyptique monstrueux cette fois-ci. Plutôt bien accueilli, Arcadian l’imagine en père angoissé de deux ados dans un monde à la Sans un bruit. Plus d’infos dans notre preview !

Peu connu du grand public, Park Hoon-jung est pourtant l’un des fers de lance d’un certain cinéma commercial coréen, porté sur l’action et une écriture sophistiquée. Scénariste de J’ai rencontré le diable, réalisateur de New World, Night in Paradise (sur Netflix) et du diptyque inédit The Witch, Hoon-jung s’est récemment illustré avec L’héritier (aka The Childe), histoire d’un boxeur traqué par un assassin cabotin. Le début d’une complexe machination…

Sa diffusion sur Canal+ va sans permettre à un plus grand public de découvrir l’un des films les plus fascinants, impénétrables et esthétiquement brillants de 2024. Universal Theory aborde la question du multivers sous un angle bien plus cérébral qu’à Hollywood : dans un noir et blanc somptueux, ce film allemand mêle hommages à Hitchcock, Fritz Lang et La Quatrième Dimension dans un décor d’Alpes suisses cinégénique. Passionnant !

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Le moyen le plus sûr de suivre la carrière de Luis Tosar semble de prendre un abonnement à Canal+. Quelques mois après Tous les noms de Dieu, Code Emperor et Fatum, l’acteur fait l’actualité avec Spanish Connection (El Correo en VO) et son jeune voyou qui trempe dans le blanchiment d’argent à l’époque du passage de l’Espagne à l’Euro. Tosar y retrouve l’un de ses cinéastes fétiches, Daniel Calparsoro (Tous les noms de Dieu).

Finissons cette actualité avec une production argentine conçue à l’origine pour HBO Max – mais sortie en salles, avec succès, dans son pays. Dans The Extortion, l’acteur star Guillermo Francella (Dans ses yeux, Le Clan) incarne un pilote de ligne expérimenté qui va se retrouver manipulé par les services secrets après que ces derniers aient découvert un rapport médical révélant sa perte d’audition, qu’il tentait d’étouffer. Le suspense va-t-il décoller ?

Et aussi : Mon ami robot, Five Nights at Freddy’s, Madame Web, Une affaire d’honneur, Priscilla, 5 hectares, L’honneur d’un capitaine, La Nonne : la malédiction de Sainte-Lucie…